Nous traversons un énorme plateau. Une sensation similaire à Uyuni, mais en plus sableux. Chemin faisant, de grandes dunes apparaissent de ça et là.

Nos camelbaks deviennent partie intégrante de notre anatomie. 5 litres d’eau par jour, plus le thé : nous voilà mono bosse perfusé.

Nous nous arrêtons sous un acacia, au pied d’une grande dune.

Au loin, on entend des bourrasques de vent violent. Quelques secondes plus tard, notre salade se transforme en une salade de sable. C’est très croustillant… On se rend compte alors des multiples utilités du chèche.

Bourrasque sur bourrasque, la poussière et le sable tourbillonent et forment des petites tornades.

Le sable dance sur la grande dune et offre un magnifique spectacle dont la couleur dépand de celle de votre chèche. Même les lunettes se suffisent plus…

Après quelques minutes dans le dur, le vent ne faiblissant pas, on s’est « simplement » fait à l’idée qu’on était bien au Sahara !

Apèrs la grande pause de midi, les filles montent sur les dromadaires et après une heure de marche, d’immenses dunes apparaissent au loin.

On y est.

En avançant dans le desert de sable, la chevauchée de dromadaire devient tout de suite plus sportive. Il fallait nous voir dévaler les grandes pentes de sable sans tomber ! C’est Inoubliable.

Nous nous arrêtons, pour la nuit, au centre du crique d’une immence dune. Le vent tombe. Enfin.

On apprivoise notre campement et nous apprenons de nouvelles expressions comme : « Je vais aller faire un petit feu. » Le Maroc a les plus belles toilettes du monde !

Nous apprenons aussi à reconnaître le doux son du thé. Quand notre aide guide casse le pain de sucre de 2.0 kg déjà bien entamé avec un verre, ça fait un joli son de cristal.

Couché de soleil dans les dunes et deuxième nuit à la belle étoile.

Jour 2 : ~15km

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