Varanasi est une ville envoûtante, fascinante et déroutante. Nous y sommes restés deux jours, mais on pourrait facilement y passer deux semaines.
C’est dans cette ville sainte que l’on trouve les fameux 84 gates : escaliers descendant jusqu’au Gange où les indiens viennent y faire leurs ablutions.
Entre les gates et les artères principales, on trouve un dédale de petites ruelles ou l’on peut facilement se perdre. A gauche, à droite, une vache ou deux vous faisant changer d’itinéraire… Il est où le Gange selon toi ?




Il y a bien plus de touristes que dans les villes précédentes. Ici, on retrouve toutes « les facilités et structures » pour backpackers, quasiment inexistantes à Allahabad ou Lucknow. On s’y sens donc tout de suite plus à l’aise, presque un peu trop.
Les gangues de fausses mamans recherchant du lait pour bébé et les vendeurs de perles en plastique vous collent aux tongs. Il est malgré tout facile de s’en séparer en les orientant vers d’autres touristes bien typés.



Varanasi vous rappel a quel point la mort et donc la vie est présente en inde. Sur les rives du Gange sont présentes la démence, les malformations et les maladies : l’humanité sans Ivg, sans médicaments et sans institutions. L’Inde ne vous cache rien, les autres pays visités vous semblent très soft après cela. L’Europe semble même aseptisé vu d’ici. Les rituels de crémation, pour une partie encore faite au bois et le dépôt de corps à même le fleuve sont continus. Le tout semble totalement hors du temps.



Malgré toutes ces expériences inhabituelles, l’atmosphère qui règne dans cette ville vieille de plus de 3000 ans est envoûtante. Elle vous transporte hors du temps, entre ateliers de tissage de soie, rituels de » purification » des habitants et pèlerins qui s’immergent dans ce fleuve sacré.



Magnifiques photos.
On a l’impression qu’on est dans un autre temps. Superbe
Que de beaux souvenirs